Dominic Purcell

Interview de Télétop Matin du 1er au 7 octobre 2006 avec Dominic Purcell (alias Lincoln)


Pour les rares téléspectateurs qui ne connaissent pas votre série, comment présenter « Prison Break » ?

C’est l’histoire de deux frères qui se retrouvent derrière les barreaux. L’aîné attend son exécution pour le meurtre du frère du vice-président américain. Michael, son frère, prépare son évasion…

Et le tournage a lieu dans une véritable prison, celle de Joliet, dans l’Illinois ?

Oui. Pour un acteur, c’est assez fascinant car je vous assure qu’en passant la porte d’une cellule, on entre tout de suite dans la peau du personnage. Et quand on se gare, tous les matins, sur le parking du pénitencier, ça aide beaucoup à devenir Lincoln, le condamné à mort !

Avez-vous accepté sans autre de vous raser le crâne pour devenir ce prisonnier ?

J’ai sauté sur l’opportunité ! Je n’ai plus besoin de passer une demi-heure par jour dans le fauteuil d’un coiffeur avant le tournage. Pour « John Doe », j’avais des coiffeurs et des maquilleurs qui me suivaient partout pour s’assurer de mon look. Là, c’est le bonheur, d’autant que Lincoln attend son exécution, il se moque donc totalement de son apparence.

Que pouvez-vous nous dévoiler sur « Prison Break » ?

Sans trop trahir de secrets, je peux vous dire que l’évasion n’est qu’une première étape. Car Lincoln et Michael vont vouloir retrouver le véritable meurtrier pour innocenter l’aîné.

« John Doe » avait été un échec. Avez-vous hésité avant d’accepter une nouvelle série ?

Non, car j’aime travailler pour la télévision. C’est un véritable luxe d’avoir un emploi du temps régulier ! Avec ma femme Rebecca, nous avons 4 enfants et j’apprécie de retrouver ma famille presque tous les soirs. Ce n’est pas rien d’avoir une maison, de pouvoir aller inscrire ses enfants à l’école, d’avoir une vie de famille équilibrée.

Vous êtes un vrai casanier !

Pas du tout ! Avec Rebecca, nous sommes passés de l’Australie à Hollywood. Pour « John Doe », nous tournions à Vancouver puis à Chicago avec « Prison Break ». Pour la deuxième saison, dont le tournage vient de commencer, on est à Dallas. Il faut toute une organisation pour bouger en famille. Alors j’ai décidé d’installer mes enfants à Los Angeles et je fais des allers-retours chaque semaine.Leur père est un saltimbanque. Mais eux ont besoin d’une vie normale.

Etes vous rentré en Australie en famille cet été ?

Non, nous étions tous en Afrique. C’était une expérience formidable pour Joe, Audrey, Lily et Gus. Ils ont pu découvrir l’Afrique, la nature grandiose des parcs naturels. Une chose m’a beaucoup surpris : en arrivant à la ville du Cap, en Afrique du Sud, j’ai eu l’impression d’être un Beatle ! Il faut dire que « Prison Break » est numéro un là-bas. Pour moi, c’était impossible d’aller dans un centre commercial car il y avait des centaines de personnes qui m’arrêtaient pour me faire signer des autographes. Mes enfants se demandaient ce qui se passait. Ils savent que leur père est acteur mais ils ignorent tout du succès de « Prison Break ».

L’Afrique du Sud, c’était pour le travail ?

D’abord, oui. Nous y avons tourné « Gustave », un grand film d’aventure des studios Disney qui raconte l’histoire d’une équipe de télé partie sur la piste d’un crocodile légendaire qui mesurerait près de 10 mètres…

Votre nom circule pour le personnage de Hulk dans l’adaptation au cinéma.

Je suis heureux de l’attention qu’on me porte mais je n’ai eu aucun contact avec des producteurs ou des patrons de studio à propos de ce film. Je pense que le succès de « Prison Break » et le look assez brutal de mon personnage ont donné des idées au fans du superhéros qui ont alors répandu la rumeur sur l’internet.