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Prison Break tient réellement le public en haleine. Un petit secret à nous dévoiler sur la saison 2 ?
Vous vous doutez bien qu’on va essayé de s’échapper, ce qui va entraîner une course-poursuite haletante ! Nous devons découvrir qui est à l’origine de toute cette corruption et moi, je veux savoir pourquoi mon frère a été emprisonné. Je pense que les spectateurs vont nous suivre car le suspense est à son paroxysme. Après l’emprisonnement, la liberté ! Mais ce ne sera pas facile.
Tourner dans une prison, n’est-ce pas déprimant ?
On avait besoin de cette atmosphère lourde et oppressive pour donner du corps à nos personnages. Entre les prises, on se faisait énormément de blagues. On riait beaucoup pour soulager l’atmosphère. Mais la saison 2 se tourne en extérieur, à Dallas, au milieu des bois, près des lacs. On se promène en civil à la recherche de nos ennemis. C’est si différent qu’on dirait une toute nouvelle série.
Votre amoureuse dans la série, le docteur Sarah, revient-elle aussi ?
Oui, on ne peut pas s’en passer et on a besoin d’une femme parmi tant d’hormones mâles ! (Rires).
Votre tatouage, est-ce vrai ?
Oh non ! C’est un travail de Titan : cela demande 5 heures de préparation et nécessite deux personnes. C’est le tatouage le plus ambitieux jamais réalisé pour la télé. Un puzzle de 24 pièces différentes !
Totalement. J’ai l’impression de porter une œuvre d’art sur moi. Il m’est arrivé de la garder entre deux épisodes, eh bien vous auriez vu la réaction des gens dans la rue ! Les grand-mères me regardaient de travers et les personnes tatouées me branchaient, persuadées qu’on avaient un truc en commun !
Je n’ai pas le temps de suivre un régime ni d’avoir un entraînement régulier. Et puis j’ai vite décidé que mon personnage ne serait pas bodybuilder. Je campe plutôt le cerveau du duo. L’homme aux muscles, c’est Dominic Purcell.
J’adore car on me fait beaucoup de compliments ! (Rires) Certains me disent qu’ils ne ratent jamais un épisode, ce qui est le plus beau d’entre eux. Parfois je vais aussi sur Internet, sur les chat. C’est ainsi que j’ai pu lire l’autre jour : « Je viens juste de découvrir que Wentworth Miller est Anglais. Cela explique donc son mauvais accent américain ! » J’étais un peu vexé. Je suis né en Angleterre et j’ai vécu là-bas quelques années mais mes parents sont Américains. J’ai ensuite grandi à New York, à Brooklyn plus précisément, alors je pense que mon accent est bon !
Je le considère vraiment comme mon grand frère. Il est passionné par son métier d’acteur, c’est un battant.
C’est incroyable, mais non ! Alors que mes collègues, eux, sont cernés de tous côtés, moi, je n’ai droit qu’à un bonjour timoré, à une main tendue. Je crois que mon personnage est trop intimidant et que le public féminin ne fait pas la différence entre lui et moi.
Je préfère les filles qui ont confiance en elles, qui ne se prennent pas au sérieux et qui ont un grand sens de l’humour. Dans l’idéal, je souhaiterais trouver une femme qui ne soit pas actrice… Cela me permettrait de garder les pieds sur terre et de ne pas le perdre dans l’illusion du cinéma.
Je pratiques la natation, j’écris des scénarios et j’aime flâner dans les musées. A Chicago, où je vis, je vais au cinéma, au théâtre, voir des concerts. Comme tout le monde. J’essaie aussi de me relaxer le plus possible car ce boulot est quand même assez épuisant.
