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Semaine du 30 septembre au 6 octobre 2006
# Vous avez attendu 34 ans pour décrocher un rôle important. Quel a été votre parcours pour devenir le héros de Prison Break ?
W. Miller : Mon rêve a toujours été d’être comédien mais c’était quelque chose qui me semblait impossible pour un jeune venant d’un quartier difficile de Brooklyn à New York. J’ai d’abord voulu terminer mes études avant de tenter ma chance à Hollywood. Avec mon diplôme universitaire de Princeton en poche, je me suis donné deux ans pour réussir en Californie. J’ai d’abord trouvé des jobs d’assistant producteur sur plusieurs téléfilms. Prison Break est mon premier grand rôle. Je pense que je devais être destiné à incarner Michael Scofield. Cela fait 10 ans que je me rase la tête. C’était donc un signe prémonitoire. En me voyant aux auditions, les producteurs m’ont demandé de retirer ma chemise en pensant aux tatouages. J’ai passé une journée entière avec des maquilleuses pour essayer ces fameux dessins. Au début, j’étais plein d’énergie et prêt à me lever à quatre heures tous les matins pour appliquer les décalcomanies sur mon torse. Maintenant, je commence à fatiguer, mais ce tatouage est primordial pour la suite de l’histoire.
# Votre personnage est très sombre et manque d’humour. Pourquoi ?
W. Miller : Etre dur avec lui comme avec les autres, c’est la seule manière de vivre pour Michael Scofield. J’ai beaucoup réfléchi à mon personnage avant le premier jour de tournage et cette noirceur m’a semblé obligatoire. Michael va montrer différentes facettes de sa personnalité, il va devenir plus vulnérable, mais j’incarne un véritable anti-héros et il en existe peu sur le petit écran.