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Sur fond d’amour fraternel et d’intrigues policières, cette série captivante dénonce l’univers des passe-droits et de la violence dans l’univers carcéral américain.
Avec sa réalisation soignée et une intrigue à couper le souffle, Prison Break est le genre de série dont il ne faut pas rater un seul épisode. Une sorte de puzzle infernal dont chaque minute est une clef. Le créateur Paul Scheuring a lancé la plus belle course contre-la-montre à la télévision, encore plus intense que celle de Jack Bauer avec ses 24.
« Le plus gros obstacle, vis-à-vis de la Fox (la chaîne productrice) a été de leur faire concevoir une série sur une histoire d’évasion, raconte le créateur . Nous n’avons pas triché : pour les figurants, nous avons fait appel à d’anciens repris de justice ayant effectué leur peine dans l’établissement pénitentiaire de Joliet, là où a été tournée la série .» Wentworth Miller est lucide sur la crédibilité de la série : « Oui, elle est dure, très masculine, réaliste, tournée dans une vraie prison. Le langage y est cru et direct. Cette violence, c’est le reflet du monde carcéral américain. Le lot quotidien de milliers de détenus, coupables ou innocents, car il y en a ! » De son côté, son « frère » Lincoln, alias Dominic Purcell, affirme : « Avant le tournage, je ne pensais pas que ce serait aussi perturbant de rester enfermé dans une cellule : tourner en rond, sans avenir, sans femme, sans rien… On peut comprendre la violence que la prison fait naître. D’autant que ce genre de pénitencier est divisé entre Blancs et Noirs. Comme ailleurs, mais surtout aux Etats-Unis, ‘on ne mets pas des chats et des chiens dans la même cage’. D’où les batailles rangées pendant les promenades, les viols, les règlements de comptes, la corruption et les tentatives d’évasion ». Paul Scheuring, pour davantage ménager le suspense, précise : « A la base, les tatouages de Michael représentent le plan d’évasion. Mais vous en saurez plus dans la saison 2. Ce plan ne s’arrête pas une fois que les héros sont hors du pénitencier. Ca va continuer jusqu’à la fin ultime, c’est-à-dire la liberté totale. Cette évasion est une vraie boîte de Pandore. Aux téléspectateurs de l’ouvrir ou non. Avec tout ce que cela comporte, y compris un complot politique. »
par Alain Val