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Le héros télé 2006, c'est lui ! Et cela valait bien un entretien en tête à tête. Pour 'Télé Star', Wentworth Miller (34 ans) revient sur une année exceptionnelle et s'explique sur la part du mystère qui l'entoure.
| TELE STAR : 2006 se termine. Si vous deviez choisir un moment fort de cette année, quel serait-il ? Wentworth Miller : Il concernerait forcément Prison Break puisque depuis deux ans ma vie se résume presque exclusivement au tournage de la série ! Alors, si je devais choisir un seul moment fort en 2006, ce serait celui du tournage de l'épisode final de la première saison. Mon personnage venait de réussir à franchir le mur de la prison et devait rejoindre un avion. Nous avons tourné de nuit à deux heures de Chicago pendant deux semaines de 18 heures à 10 heures du matin dans un froid glacial : il faisait -10 °C. J'étais à bout de forces. Je croyais avoir atteint mes limites. Eh bien non ! Je me suis rendu compte que je pouvais aller encore plus loin. J'étais assez fier de moi ! Prison Break m'a poussé au-delà de mes limites et grâce à elle je suis aujourd'hui un autre homme. TELE STAR : Le succès ne pertube-t-il pas trop votre vie privée ? Wentworth Miller : Ça va, je ne me sens pas encore trop dépassé ! Evidemment, quand je vais faire des courses, il y a des chances pour que je croise quelqu'un qui souhaite me serrer la main ou me demander un autographe, mais cela ne me dérange pas. En revanche, je suis surpris par tout ce qu'on écrit sur moi sur les sites qui me sont consacrés sur Internet. TELE STAR : En fait, on sait très peu de choses sur vous. Ce mystère résulte-t-il d'une volonté personnelle ou fait-il partie d'un plan marketing ? Wentworth Miller : Je n'ai pas choisi ce métier pour traîner avec les gens connus dans des endroits à la mode et pour que ma vie finisse en pâture dans les journaux à scandale. Et comme je souhaite faire ce métier le plus longtemps possible, il est nécessaire de garder une certaine part de mystère. TELE STAR : On sait que vous avez des racines multiples : anglaises, françaises, cherokees, libanaises, syriennes, allemandes, afro-américaines... Wentworth Miller : C'est vrai et je me sens des affinités avec chacune d'entre elles. J'ai des ancêtres français et c'est pour cela que j'ai aimé venir en France. J'avais même appris votre langue à l'université mais depuis j'ai pas mal oublié. TELE STAR : Surpris par l'accueil qui vous a été réservé dernièrement au Mip Com à Cannes ? Wentworth Miller : Bien sûr ! Dominic Purcell (il incarne Lincoln Burrows, ndlr) et moi ne nous attendions pas à de telles ovations. A Cannes, on s'est sentis un peu comme deux Beatles ! (Rires.) Mais je dois reconnaître que ce genre de réaction est assez sympa ! |
