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Prisonnier de son sex-appeal
Dans Prison Break, c'est un détenu au grand cœur. A 34 ans, l'acteur apprend à vivre avec la célébrité et à gérer son pouvoir de séduction. Pas facile.
De lui, on ne connaît presque rien, sinon ce torse couvert de tatouages (factices, bien évidemment) en passe de devenir aussi culte que celui de Hulk. Héros de la série phénomène de la rentrée, ce jeune britannique élevé à New-York cultive dans la vie humour et simplicité. Parmi ses passe-temps favoris : regarder les Simpson et jouer au Scrabble !
Gala : Qu'a changé dans votre vie le succès de Prison Break ?
Wentworth Miller : Les fans m'ont adopté comme si j'étais un membre de leurs familles. J'ai maintenant des milliers de cousins à travers l'Amérique qui me connaissent alors que je ne sais rien d'eux. Mais je n'ai pas l'impression d'être différent. J'ai toujours les mêmes espoirs et les mêmes peurs.
Gala : Est-ce plus facile aussi avec les filles ?
W.M. : Disons que certaines filles me donnent leur numéro sans même que j'ai besoin de le leur demander ! Mais je suis réalise face à cela : elles voient en moi Michael de Prison Break. Elles ne cherchent même pas à savoir qui est Wentworth !
Gala : Justement, qui est Wentworth Miller ?
W.M. : Mon rêve a toujours été d'être comédien mais c'était quelque chose qui me semblait impossible pour un jeune venant d'un quartier difficile de Brooklyn. J'ai voulu terminer mes études avant de tenter ma chance à Hollywood. Mon diplôme de Princeton en poche, je me suis donné deux ans pour réussir en Californie. J'ai d'abord trouvé des jobs d'assistant producteur. Prison Break est mon premier grand rôle.
Gala : Votre personnage de Michael est le plus intriguant de la série avec son tatouage et son crâne rasé ...
W.M. : Pour ce qui est de ma coupe, cela fait dix ans que j'ai les cheveux très courts. C'était donc un signe que j'étais fait pour Prison Break. Aux auditions, les producteurs m'ont demandé de retiré ma chemise en pensant à mon tatouage. J'ai passé une journée avec des maquilleuses pour ces fameux dessins que mon personnage a sur le corps. Au début, j'étais prêt à me lever à quatre heures tous les matins ! Maintenant, cela commence à devenir fatiguant. Je suis sur le plateau avant tous les acteurs. Mais le tatouage est primordial dans l'histoire.
Gala : Est-ce que la violence des épisodes n'est pas trop importante pour une série de début de soirée ?
W.M. : La violence reflète le monde carcéral américain et, aux États-Unis, chaque épisode est précédé ‘un avertissement. Nos producteurs suggèrent aussi beaucoup plus qu'ils ne montrent à l'écran.
Gala : Votre personnage semble manquer particulièrement d'humour. Pourquoi ?
W.M. : Être dur avec lui comme avec les autres, c'est la seule chance qu'a Michael Scolfield de sortir de cette prison et de faire évader son frère. J'ai beaucoup réfléchi à mon personnage et cette noirceur m'a semblée obligatoire. J'ais d'ailleurs peur que les téléspectateurs me détestent. Michael est loin d'être accessible et on n'a pas forcément envie de prendre sa défense. J'incarne un antihéros et il en existe peu sur le petit écran.
Gala : Comment est-ce que Prison Break évolue dans la seconde saison que vous venez de démarrer au Texas ?
W.M. : Michael va montrer d'autres facette de sa personnalité lorsqu'il sera évadé. En fuite avec son frère, il devient plus vulnérable et plus sociable. C'est important de donner des couleurs aux héros pour ne pas lasser leurs fans.
Gala : Vous imaginez-vous dans Prison Break pendant dix ans ?
W.M. : C'est délicat de répondre à cette question sans dévoiler la fin de la première saison. Disons que la série évolue tellement vite qu'il n'y a pas de sentiment d'ennui ou de routine pour moi.
Gala : On vous y voit toujours très sérieux : qu'est-ce qui pourrait surprendre les téléspectateurs à votre sujet ?
W.M. : J'adore faire la fête et rigoler. Après six bières, plus personne ne peut me retenir et je suis le premier à danser sur la table !
Gala n°698 du 25 octobre 2006
Par Chris Stein